Arrive avec humilité et ouverture d’esprit, et tout le reste va suivre

Début 2019, j’ai fait le grand saut : passer d’un milieu manufacturier à une entreprise dynamique, en pleine expansion avec une équipe talentueuse et dévouée dans le monde de l’informatique. Le défi qui venait avec était substantiel avec l’équipe de R&D : l’équipe ne cesse de s’agrandir et ils sont constamment à la recherche de talents cinq étoiles (rien de moins) avec des compétences très pointues dans des domaines très spécifiques. Mon futur directeur, après mon entrevue finale, avait comme sages paroles : «arrive avec humilité et ouverture d’esprit, et tout le reste va suivre». Fast-Forward un an plus tard, ça a probablement été le meilleur conseil qu’on a pu me donner pour évoluer chez Coveo. 

Le fruit de cette humilité et de cette ouverture d’esprit? De l’apprentissage en masse. 

On trouve toujours quelqu’un de meilleur que soi (et c’est super!)

Pour le peu qu’on peut en savoir sur nos collègues, on comprend vite qu’il y a des passions pour tous les goûts, et à tous les niveaux dans le bureau. 

Je pensais que j’étais bon pour griller de la viande, et c’est là que j’ai rencontré «Chef Karl» et d’autres pros du BBQ : 3 ans comme grilleur dans un resto? Amateur! 

Je pensais que j’étais geek de musique, et j’ai rencontré plein de gens, jusqu’à la coach du gym pendant les cours du midi pour m’en montrer. 

Du concentré d’humilité jusque dans mes zones de confort, j’en ai eu! À ma défense, les gens pensaient aussi que j’étais tranquille et gentil, puis on est allés au Laser Tag…Vengeance! 

Puis on tombe dans le domaine technique : je pensais être correct! J’en connaissais assez sur C++, quelques systèmes de deep learning pour pouvoir m’en tirer et trouver mes repères rapidement. Grave erreur. Chaque fonctionnalité a son langage et son framework, son défi, et il y a «seulement» 26 équipes de micro-services à comprendre dans leur raison d’être respective et leurs interrelations entre elles. Je n’étais pas correct. Oui, il y a eu une part de proactivité pour s’adapter : le temps de transport, entre autre, a été rentabilisé en podcasts et livres audios sur le monde des technologies. Mais chacune des équipes de la R&D étaient enthousiastes à l’idée de m’expliquer leur partie du gros casse-tête Coveo. Et maintenant, il y a au moins 200 personnes à qui je parle sur une base régulière qui peuvent m’en apprendre davantage (de manière courtoise et surtout, passionnée!) sur un outil ou une application que j’utilise ou côtoie au quotidien. Et sur toutes les autre formes dérivées de connaissances informatiques, comme pourquoi la plupart des jouets pour enfants télécommandés ou bluetooth ne sont pas sécuritaires…! 

Toutes les allégories sont bonnes 

Un produit complexe divisé en plusieurs micro-services, c’est difficile à expliquer, tant aux autres développeurs et gens spécialisés qu’aux pauvres néophytes comme moi. Donc des images pour expliquer ce que l’on fait, j’en ai eu!

  • «Un Push-API, c’est comme une personne qu’on envoie à l’intérieur d’une maison pour qu’elle reçoive et nous envoie des données qu’on veut traiter, sans avoir à demander la permission à chaque fois»
  • «Un container Docker, c’est comme une boîte «Good Food», mais avec le four, les chaudrons, les comptoirs et les ustensiles pour faire ton repas avec…»
  • «Les développeurs logiciel, c’est comme les pinsons de Darwin : ils ont tous le même nom, mais ils sont tous très différents.»
  • «L’intelligence artificielle, c’est comme du ketchup : ce n’est pas bon sur n’importe quoi!»

La beauté de la chose, c’est quand on commence à approfondir nos connaissances, on remarque des détails qui nous étaient jusqu’alors inconnus. Et c’est là qu’on peut se faire expliquer plus en profondeur… jusqu’à la prochaine allégorie!

Tout peut être amélioré, même si ça fonctionne encore

Un des gros défis qui vient avec Coveo, c’est la constante croissance. Les outils qui suivent la cadence d’aujourd’hui ne suivront plus demain. En un an, juste aux RH, on a implémenté quatre nouveaux outils ou améliorations aux outils déjà utilisés. La prochaine année risque d’amener tout autant d’ajouts. Même chose pour les équipes techniques : Si un projet se fait mieux et sera meilleur plus longtemps en Golang plutôt qu’en Java, on va y aller! Un entrepôt de données ferait mieux l’affaire que notre «Data lake» pour un projet de «streaming»? On va l’implémenter, on ne met pas de limite de ce côté! Finalement, une bonne idée, ça peut venir de n’importe qui : on encourage tous nos employés à contribuer au succès de l’entreprise! 

Échouer est un droit, pas un privilège

Plusieurs compagnies ne se donnent pas les moyens de leurs ambitions. Mes employeurs précédents avaient tous de grandes ambitions, mais ne tentaient quelque chose que si les risques ou les coûts étaient presque nuls (le fameux ruban rouge). Inutile de dire que j’ai vite vécu un contraste de culture quand on est passé de «essaie juste si c’est certain» à «on préfère que tu échoues vite, mais que tu essaie quelque chose dont on va tous apprendre» (et encore aujourd’hui, je dois me rappeler que j’ai le droit)!

Depuis mon entrée, j’ai eu l’occasion d’essayer plusieurs choses que ce soit dans ma gestion d’horaire, de mes tâches ou dans l’essai de processus avec mes collègues, et pour l’implantation de nouvelles plateformes et approches de candidat. Une des meilleures parties, pour moi, reste quand je m’assois avec mes collègues pour faire le point sur ce qui a bien et surtout moins bien été : on comprend mieux via une erreur, à travers un regard humble, qu’en se faisant faire plusieurs dessins!  

Oser se mettre la barre haute

2 heures. C’est le temps que je passe maintenant sur la route à chaque jour pour aller et revenir du travail (pré-COVID). Pourquoi est-ce que je me fais subir un des rares points de trafic routier à Québec pour un emploi depuis un peu plus d’un an? Parce que ça en vaut la peine. On a tous déjà eu ce genre d’emploi où on est dans une boucle répétitive sans fin : on est un engrenage dans une machine statique qui fait la même chose encore et encore et encore. Ou des emplois où on opère, mais on ne décide rien (en développement logiciel, on appelle ça des «coding monkeys»). 

Pas chez Coveo. J’ai eu autant mon mot à dire sur les processus où je suis impliqué que sur les ajustements de mon poste de travail. Ne pas comprendre quelque chose, ce n’est plus une excuse pour laisser le problème à quelqu’un d’autre, au contraire : je sais que si je ne comprends pas quelque chose, je dois remonter mes manches, et aller trouver ce qu’il me faut pour y faire du sens. Et personne ne me torture pour le faire : je sais que je suis entouré de personnes toutes aussi crinquées que moi qui entreprennent de gros problèmes volontairement pour se mettre la barre haute, se pousser à aller plus loin. C’est pour ça que j’aime travailler dans cet univers qui privilégie l’accomplissement, et où des réceptionnistes deviennent directeurs, où des recruteurs deviennent gestionnaire de produit logiciel, où deux gars avec un petit projet de Hackathon amènent la compagnie à un tout autre niveau. Pas parce qu’ils ont été sur le pilote automatique pendant des années, mais parce qu’ils se sont mis la barre haute pour eux-même.

Donc oui, après un peu plus d’un an, je me considère bien équipé, bien mindé et surtout, bien entouré pour réussir. Et c’est un peu mon travail de m’assurer que ça continue d’être le cas pour tous les membres de l’équipe de R&D. Mon conseil pour toute personne qui voudrait se joindre à nous : «arrive avec humilité et ouverture d’esprit, et tout le reste va suivre».

On embauche encore, join la Coveolife!