Se joindre à une entreprise en forte croissance comporte son lot de défis et d’opportunités. Ouvert en 2013, le bureau de Coveo à San Francisco bourdonne de gens passionnés, dont deux filles de Québec qui semblent y être bien installées, sans pour autant perdre leur attachement pour leur terre natale. Voici les parcours inspirants de Marie-Michèle Caron et Rosalie Girard.

Marie-Michèle

Rêvant d’une carrière dans le monde des affaires depuis qu’elle est toute jeune, Marie-Michèle Caron avait notamment travaillé dans le secteur des télécommunications et avait géré des missions commerciales d’entreprises canadiennes à l’étranger. En 2012, elle décide de faire une liste des entreprises pour lesquelles elle aimerait travailler. Coveo s’y trouve. C’est ainsi qu’elle est allée prendre un café avec Claude-Antoine Tremblay, aujourd’hui directeur des ressources humaines.  Il avait récemment publié une offre d’emploi qui était rédigée de façon hyper attrayante, avec des phrases telles que « Viens contribuer au développement de l’entreprise à l’international ».

Une déception l’attendait… « La job, c’était de faire des cold calls toute la journée! ». Claude-Antoine l’a néanmoins convaincue de rencontrer la vice-présidente marketing, qui était de passage à Québec. « Au fil de la rencontre, je me rends compte qu’elle me passe en entrevue pour le poste qui ne m’intéresse pas.  J’ai répété gentiment que je ne me voyais pas du tout faire ça». Mais C-A n’avait pas dit son dernier mot. Il l’a rappelée de nouveau, et l’a convaincue de rencontrer Louis Têtu, qui était président à l’époque. « Il a été vraiment tough avec moi! Encore à ce jour, nous n’avons pas tout-à-fait la même version de cette rencontre! », blague-t-elle.

Elle accepte finalement de faire un essai de trois mois dans l’équipe de marketing, avec le mandat de monter un programme de partenariats. À l’époque, Coveo ne comptait qu’une soixantaine d’employés, réunis dans un petit bureau qui n’avait alors rien à voir avec les installations ultra-modernes d’aujourd’hui. « Ça m’a permis de comprendre le produit, si bien que peu après, on m’a assignée spécifiquement à Coveo for Sitecore, un produit qu’on venait de lancer à l’époque. J’avais réussi à mettre la main sur la liste de leurs 400 partenaires et je les ai appelés un à un pour leur proposer une démo de Coveo. Disons qu’il n’y en a pas beaucoup là-dedans qui n’ont pas vu la démo! ». Elle a également commencé à aller à tous les événements organisés par la communauté – très très active – de Sitecore. Les choses allaient bon train. 

Bye bye Québec 

À l’automne 2015, le leadership de Coveo souhaitait travailler plus sérieusement à bâtir la présence de l’entreprise aux États-Unis et parallèlement, Marie-Michèle a reçu la responsabilité de construire l’alliance avec Salesforce. L’occasion de se relocaliser dans le “Bay Area” est devenue réalité. L’équipe de ressources humaines a travaillé fort pour l’aider à obtenir les visas nécessaires à la concrétisation de ce projet.  « J’ai toujours voulu aller travailler ailleurs et ça tombait bien. Trois mois plus tard, j’y étais! ».

Au départ, elle travaillait de la maison. « C’était plutôt un appartement d’une pièce! San Francisco c’est une ville super, mais les loyers y sont exorbitants. Je vivais un méchant gap par rapport à ma grande maison de Québec ». Elle a aussi constaté que changer de pays n’est pas une mince affaire. Il faut trouver une banque, un médecin, un dentiste, etc. « rendu là, j’aurais carrément pu changer de nom! », ironise-t-elle. 

Dans les mois suivants son arrivée en Californie, Marie-Michèle a travaillé à développer le partenariat avec Salesforce. Elle est devenue directrice des alliances et des partenariats en 2015, puis directrice principale en 2018. Sa vision du succès? « Si tu veux aller vite, vas-y seul, si tu veux aller loin allons-y ensemble! Je ne peux qu’insister sur l’importance qu’ont eu les gens autour de moi, des gens compétents qui m’ont nourrie et stimulée professionnellement». 

Marie-Michèle Caron

Puis les racines ont pris

Après plus de trois ans là-bas, planifie-t-elle revenir au Canada? « Il reste tant à faire! Il y a encore plein de projets et de défis pour moi, ici à San Francisco », explique Marie-Michèle, qui grâce au travail de l’équipe de Coveo, obtiendra bientôt sa carte verte (statut de résidence permanente aux États-Unis). « J’ai plein d’amis ici et je reçois régulièrement de la visite du Québec ».

« Même si je vis aux États-Unis, je sens que je contribue à créer de la richesse chez nous. Je sais qu’on a un véritable impact en créant des opportunités professionnelles intéressantes pour des jeunes Québécois », explique-t-elle. En janvier 2019, alors qu’une bonne partie de l’équipe se trouvait à Miami pour une rencontre , notre CEO a annoncé que Marie-Michèle Caron était nommée vice-présidente des alliances, devenant ainsi responsable de superviser l’entière stratégie mondiale des alliances de Coveo.

Finalement… faut croire que l’offre d’emploi publiée par Claude-Antoine disait vrai!

Rosalie

Contrairement à Marie-Michèle, Rosalie était déjà en Californie lorsqu’elle s’est jointe à Coveo beaucoup plus récemment, en août 2018.

Rosalie travaille présentement en création de valeur d’affaires. Je lui ai demandé si elle avait toujours su ce qu’elle voulait faire dans la vie. « Je n’avais pas une idée précise. Quelqu’un m’avait dit un jour que je devrais me diriger vers le domaine des ventes. Je ne suis pas loin!», explique la jeune femme, qui se définit elle-même comme une passionnée du service-conseil et de création de valeur.

Rosalie Girard

Avant de se joindre à Coveo, Rosalie avait déjà pas mal bougé. Sa carrière l’avait amenée en Argentine, au Pérou, au Chili, dans le Nord du Québec, puis plus récemment au Minnesota et au Wyoming (photo de gauche), et tout cela avant l’âge de 25 ans! C’est forte de ces expériences diverses qu’elle décide de se diriger vers le milieu de la tech

Passion et patience 

« Étant de Québec, je connaissais un peu Coveo. J’ai donc regardé s’il y avait un bureau à San Francisco ». C’est ainsi que Rosalie est allée discuter avec Marie-Michèle. Ce fut le début de nombreux échanges qui se sont poursuivis pendant quelques mois. Jusqu’à ce que Mark Floisand, chef du marketing, prenne la décision de lancer un programme qui correspondait à ses compétences. C’est l’avantage d’une entreprise en aussi forte croissance, les choses évoluent rapidement, créant une foule d’opportunités.

Son rôle est de développer une pratique qui vise à mesurer et à maximiser la valeur financière que Coveo amène chez ses clients. S’ajoute à cela une veille stratégique et un travail en étroite collaboration avec les clients potentiels et existants pour identifier, prioriser et quantifier les indicateurs de performance. C’est avec ces indicateurs que l’on peut clairement démontrer et atteindre les ambitieux objectifs stratégiques et financiers de nos clients. 

La patience est au cœur de la vision qu’elle entretient de sa carrière. Si elle pouvait revenir dans le temps, et parler avec elle-même de 16 ans, le conseil qu’elle se donnerait est : « Hang in there! Tes rêves vont se réaliser! ». Un sage conseil qu’elle partage régulièrement avec les plus jeunes employés et stagiaires. 

En tirer le maximum 

Quelques-uns des paysages qui s’offrent à Rosalie après le boulot

Tout comme Marie-Michèle, Rosalie se plaît dans le Golden State. Travailler pour une entreprise québécoise, avec des collègues québécois, dans un milieu aussi stimulant, est à ses yeux le scénario idéal. Il faut dire qu’elle s’est récemment mariée à un Américain!

Tout comme Marie-Michèle, Rosalie ressent une certaine fierté de travailler pour Coveo, qu’elle décrit comme un « Fleuron québécois qui brille à San Francisco ». « Le principal avantage à San Francisco, c’est le réseau de contacts. Il y a tellement d’entreprises en tech ici, que j’y ai trouvé une communauté complète de professionnels qui font la même chose que moi. Ça me permet d’échanger avec des gens passionnés et d’avancer au plan professionnel. J’essaie vraiment de tirer le maximum de tout cela, pour que ces années comptent vraiment».

Coveo a des employés dans une vingtaine d’états américains et plusieurs d’entre eux travaillent de chez eux. « Je partage mon temps entre la Salesforce Tower et ma maison, qui se trouve à cinq minutes de la plage. C’est vraiment mon havre de paix à côté de la mer ».  Difficile de ne pas être jaloux, non? 

Joins-toi à nous! 

Marie-Michèle et Rosalie ont su saisir les opportunités qu’une entreprise en forte croissance comme Coveo procure. Tu veux  en faire autant? Consulte nos postes ouverts; la #CoveoLife t’attend!